Si la CRSA adhère aux orientations proposées et aux objectifs énoncés du nouveau PRS, dans son avis elle s’est principalement attachée aux problématiques de mise en œuvre concrète.
La Conférence a notamment relevé trois contraintes lourdes :
- les contraintes budgétaires,
- les évolutions démographiques significatives (vieillissement de la population, attractivité de la région, natalité dynamique),
- la démographie des professionnels médicaux et paramédicaux.
Pour que ces défis soient relevés la CRSA souhaite que l’Agence engage toute sa capacité d’action, notamment dans la sollicitation des moyens nouveaux nécessaires et qu’elle ait aussi un rôle d’acteur engagé et de support aux initiatives.
Dans son avis la CRSA estime qu’il est capital et urgent d’améliorer l’information de tous les partenaires du soin : acteurs, usagers, responsables politiques. Le chantier de la visibilité de l’ensemble du système, de la prise de conscience de l’environnement professionnel, de l’aide à l’orientation des personnes, de l’accès aux droits est fondamental.
La CRSA estime également comme très prioritaire la question de l’accès aux soins qui préoccupe de nombreux ligériens.
Dans le champ de l’accompagnement, professionnels, usagers et aidants sont quotidiennement amenés à s’interroger sur le niveau de l’offre nécessaire pour répondre aux besoins exprimés.
Les constats d’insuffisance sont nombreux et la CRSA souhaite un débat permanent sur les niveaux attendus de réponse et une action résolue de défense des moyens budgétaires
Enfin dans le champ de la prévention la mise en œuvre d’une prévention universelle et proportionnée doit permettre de concentrer certaines actions sur les publics les plus vulnérables. La santé mentale doit constituer une priorité effective.
Le PRS a été arrêté par le Directeur Général de l’ARS le 18 mai 2018. La dynamique ne fait que démarrer et la CRSA souhaite être étroitement associée à la définition des indicateurs, à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation du PRS.
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