EDITORIAL : Répondre aux inégalités sociales et territoriales de santé.

L’actualité est marquée par une société bloquée, par l’émergence d’une demande de reconnaissance des difficultés à vivre, à se loger, à se nourrir, à se soigner. Notre société semble fortement impactée par les inégalités sociales mais peut-être surtout territoriales.

Même si les méthodes employées pour exprimer ces attentes sont parfois contestables, elles n’exonèrent en rien la puissance publique, les élus de la république d’entretenir  par leur prises de position une vision courageuse de leur rôle, et de sortir des postures stériles.

Ainsi en santé il appartient à tous-tes : usagers, élus à tous les niveaux des collectivités territoriales, professionnels de santé, institutionnels, de rechercher concrètement les solutions qui permettent d’apporter une réponse juste à l’ensemble des citoyens. 

A la CRSA, la question qui nous intéresse pourrait être résumée ainsi :

« Qu’est-ce que la dynamique de démocratie participative pourrait apporter à la résolution – des tensions sociétales entre aspirations contradictoires et, pour ce qui nous concerne, – des problèmes concrets de dispensations des soins et services de santé ? »

Il existe des outils spécifiques comme les CPTS, les MSP etc … comme il y a des dispositifs facilitant l’approche « démocratie en santé », tels les CLS comme réponses possibles aux inégalités sociales ou territoriales.

Partant des réalités démographiques globales, qui vont avoir un impact sur certains territoires plus vulnérables, on peut s’interroger autour des questions suivantes :

  • comment penser la dynamique collective locale pour s’y préparer ?

  • quelles sont les alliances locales à constituer pour faire avancer l’organisation du système pour un meilleur service rendu ?

  • quels sont les leviers que peut utiliser cette dynamique locale ?


La CRSA attend de l’ARS qu’elle poursuive sa politique d’investissement dans ce domaine au service des populations, qu’elle donne une visibilité plus grande à son action dans le prolongement d’un PRS fixant les objectifs à atteindre. Ce sera notre vigilance quotidienne.

Jean-Michel LERAY, Président de la Commission Spécialisée Prévention de la CRSA

Retour aux actualités